mardi 31 août 2010

Rattrapage photographique


Vertige de lavande en juin
Majesté de la roquette en avril
Et la suite bientôt...

Papillons

(de J.) En allant visiter le jardin fin août (autour du 26), quel ne fut pas mon émerveillement devant un petit papillon, bleu à l'intérieur et irisé à l'extérieur, qui voletait dans les herbes folles, et ne s'est pas laissé photographier plus nettement que cela. Je ne sais pas comment il s'appelle, mais il ira bien en compagnie du machaon photographié sur le fenouil par M. Salmeron vers le mois de juin :

La rentrée à l'Ecole, et la sortie de l'Eté

Le temps passe vite, mais doucement ; l'été s'éloigne, il fait très doux, et les nuits même sont froides. Difficile par conséquent pour les tomates (coeur de boeuf et olivettes) de mûrir ; jamais il n'y en a eu autant, car l'eau, donc la floraison, ont tardé à venir ; beaucoup de fruits avant cela ont avorté. Aujourd'hui, c'est presque luxuriant. Dans les traditions culinaires qui n'ont pas l'habitude du gaspillage, on fait des derniers fruits verts, ceux qui ne mûrissent pas avec la diminution de la durée et de l'intensité de l'ensoleillement, la base de la composition du "Tourchi" ; des légumes blanchis et conservés à la saumure (façon cornichon).
Pour l'instant, on ne sait pas encore qui jardinera, et pas plus ce que l'on jardinera ; le jardin a l'air au moins provisoirement sauvé. Le bitume gagne, mais la terre donne encore bien du sien, pour quelqu'un d'aussi mal considéré. Un grillage menaçant s'est arrêté à quelques centimètres de notre champ. On entend un choux dire encore "ouf".
Nous n'avons toujours pas de photo actuelle à mettre à disposition du lecteur, ce qui est heureux pour l'instant car cela ressemble plus à un chantier jouxtant une friche, et la culture des tomates rampantes en ferait rire quelques uns. Peut-être, certes, mûriraient-elles mieux à la hauteur, mais on en a vu d'autres qui n'en avaient pas autant, avec des plants droits comme des I. Le petit truc, artisanal, a consisté à mettre beaucoup d'orties en tas au pied des plans au moment de la mise en terre. A tel point que certaines ont même poussé là au milieu, et gare aux chapardeurs. Une fumure coûteuse pour les bras mais gratuite, et très efficace. De surcroît, près du sol, les tomates conservent leur propre humidité, et il fallait en trouver il y quelques semaines. Il paraîtrait que la consoude est plus efficace mais il ne nous a pas été possible de breveter cette technique. Ici, on ne dit que ce qu'on a vu.
Nous ferons tout pour que bientôt aussi le lecteur puisse voir.